4 septembre 2011

parce qu'il faut bien briser la glace

il ne fait pas froid. pas toujours. ce qui n'empêche pourtant pas d'avoir parfois froid aux yeux. d'avoir peur de se regarder dans la glace. de souhaiter se fondre dans la foule. s'évanouir. disparaître.
je n'ai pas besoin de dormir pour rêver. une chance, car je dors peu. souvent même trop peu pour vivre. mais rêver, c'est vivre un peu. dans la mesure où les rêves nous animent. la torpeur où naît le rêve, c'est aussi le berceau de la vie. le liquide amniotique où flottent les embryons des grandes idées dont on se souviendra quand le monde se sera obscurci une fois pour toutes.
il ne fait pas froid. la preuve: ça bouillonne toujours un peu. comme au coeur des grands astres.

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