5 septembre 2011

sur l'avenue de l'empire

il y a peu de thèmes musicaux aussi connus et évocateurs que celui qui préside à chaque apparition de darth vador dans les films de la franchise star wars. c'est une pièce grandiose, cinématographique dans sa composition. elle fait planer à la fois un sentiment de lente puissance, comme un ouragan qui, malgré ses vents de 200 km/h, avance à pas de tortue sur l'horizon, son air sombre menaçant d'engloutir tout ce qui se trouve sur son passage. les puissances les plus dévastatrices comme les plus créatives sont en leur coeur les plus chaotiques, mais elles ne sont vraiment efficaces que lorsqu'elles ratissent calmement l'horizon.


je me suis inscrit récemment à un nouveau site de réseautage social, empire avenue. au début, je trouvais ça génial, puis je me suis vite lassé. je me disais: "ce n'est qu'un jeu." eh bien non, finalement, c'est un jeu, oui, mais dont l'objectif est de connecter avec d'autres personnes et de les convaincre de nous consacrer des ressources qui leur sont précieuses (les eaves, la monnaie du jeu). certes, plusieurs joueurs investissent dans ceux qui excellent au jeu (et rapportent des eaves), mais les 'réseauteurs' les plus sérieux investissent surtout dans ceux qui leur apporteront des connaissances, connexions, etc. en deux semaines, j'ai déjà fait quelques connaissances que je n'aurais pas faites autrement. et mon auditoire twitter s'est élargi de plusieurs personnes fort intéressées et intéressantes.
contactez-moi si vous voulez joindre mon nouvel empire, où si vous voulez parler d'autre chose.

4 septembre 2011

parlons de pluie et de beau temps

les québécois aiment se plaindre du temps qu'il fait. trop froid, trop chaud. trop sec, trop humide. jamais satisfaits. n'empêche que les deux dernières semaines — même en incluant le passage éclair et d'une magnifique intensité d'irène, dimanche dernier — ont été, météorologiquement parlant, paradisiaques. au lieu de chialer, donc, je me déclare of-fi-ciellement amoureux de l'été montréalais... en attendant l'été indien!

parce qu'il faut bien briser la glace

il ne fait pas froid. pas toujours. ce qui n'empêche pourtant pas d'avoir parfois froid aux yeux. d'avoir peur de se regarder dans la glace. de souhaiter se fondre dans la foule. s'évanouir. disparaître.
je n'ai pas besoin de dormir pour rêver. une chance, car je dors peu. souvent même trop peu pour vivre. mais rêver, c'est vivre un peu. dans la mesure où les rêves nous animent. la torpeur où naît le rêve, c'est aussi le berceau de la vie. le liquide amniotique où flottent les embryons des grandes idées dont on se souviendra quand le monde se sera obscurci une fois pour toutes.
il ne fait pas froid. la preuve: ça bouillonne toujours un peu. comme au coeur des grands astres.