25 décembre 2013

winter comes

winter comes. from here, from this house that friendship built & builds friendships, one can observe the magic of this white wizard. winter comes and blackens the leaves that fall has left in shades of red, yellow & orange, the leaves that fall in spades of maple, birch & oak. winter comes and leaves diamonds, in spades upon the hills, crystals on the water. winter comes and freezes time. it slows our motions down, sculpts them in a frieze. life almost stops and our thoughts are free to run, cross-country, our feelings surf, downhill sometimes. but we light candles to lift us up. winter comes and blackens the night as it whitens the earth. it robs nature of its colours and we don the suits. underneath the thick white mantle, the body hibernates, but we keep fuelling the soul. we fire up the hearth, blow love on the hot coals of our hearts. until black turns red. families and friends form little clubs, where belonging is key. winter comes with its longing, its long winds and endless skies. it brings us together like fingers of a perfect hand. these fingers can spread sparkles of magic and wear diamonds, just like winter does. they can wield the sword to defend & protect the values & valuables that time has gathered & built (just like winter does). these fingers can roll tightly upon themselves, so closely knit together that they’re a club to fight off the dangers. or you can blow on them, roll the dice and best of luck. these fingers are the hand that soothes your aches, the hand that wipes the tears from your cheeks, the hand that thrusts you forward when confidence fails. winter comes and shuffles us into castles then melts them. from here, one can observe the magic of this white wizard. outside & in. while the world sleeps down below, the fire here is burning. pretty sweet deal, i’d say.

winter comes and winters go. like ebb & flow. it’s those tides that shape us. this test of time, time & time again, that softens the stones we walk on & build upon. and as the sun lights up our path, every day a little longer now, i’m convinced, as winter comes and winters go, that love trumps all. and here we are, in this house. may god’s love be with you. with us. for a long time. still.

5 septembre 2011

sur l'avenue de l'empire

il y a peu de thèmes musicaux aussi connus et évocateurs que celui qui préside à chaque apparition de darth vador dans les films de la franchise star wars. c'est une pièce grandiose, cinématographique dans sa composition. elle fait planer à la fois un sentiment de lente puissance, comme un ouragan qui, malgré ses vents de 200 km/h, avance à pas de tortue sur l'horizon, son air sombre menaçant d'engloutir tout ce qui se trouve sur son passage. les puissances les plus dévastatrices comme les plus créatives sont en leur coeur les plus chaotiques, mais elles ne sont vraiment efficaces que lorsqu'elles ratissent calmement l'horizon.


je me suis inscrit récemment à un nouveau site de réseautage social, empire avenue. au début, je trouvais ça génial, puis je me suis vite lassé. je me disais: "ce n'est qu'un jeu." eh bien non, finalement, c'est un jeu, oui, mais dont l'objectif est de connecter avec d'autres personnes et de les convaincre de nous consacrer des ressources qui leur sont précieuses (les eaves, la monnaie du jeu). certes, plusieurs joueurs investissent dans ceux qui excellent au jeu (et rapportent des eaves), mais les 'réseauteurs' les plus sérieux investissent surtout dans ceux qui leur apporteront des connaissances, connexions, etc. en deux semaines, j'ai déjà fait quelques connaissances que je n'aurais pas faites autrement. et mon auditoire twitter s'est élargi de plusieurs personnes fort intéressées et intéressantes.
contactez-moi si vous voulez joindre mon nouvel empire, où si vous voulez parler d'autre chose.

4 septembre 2011

parlons de pluie et de beau temps

les québécois aiment se plaindre du temps qu'il fait. trop froid, trop chaud. trop sec, trop humide. jamais satisfaits. n'empêche que les deux dernières semaines — même en incluant le passage éclair et d'une magnifique intensité d'irène, dimanche dernier — ont été, météorologiquement parlant, paradisiaques. au lieu de chialer, donc, je me déclare of-fi-ciellement amoureux de l'été montréalais... en attendant l'été indien!

parce qu'il faut bien briser la glace

il ne fait pas froid. pas toujours. ce qui n'empêche pourtant pas d'avoir parfois froid aux yeux. d'avoir peur de se regarder dans la glace. de souhaiter se fondre dans la foule. s'évanouir. disparaître.
je n'ai pas besoin de dormir pour rêver. une chance, car je dors peu. souvent même trop peu pour vivre. mais rêver, c'est vivre un peu. dans la mesure où les rêves nous animent. la torpeur où naît le rêve, c'est aussi le berceau de la vie. le liquide amniotique où flottent les embryons des grandes idées dont on se souviendra quand le monde se sera obscurci une fois pour toutes.
il ne fait pas froid. la preuve: ça bouillonne toujours un peu. comme au coeur des grands astres.